Infos du jour 2012-12-12
  2012-12-12 13:56:35  cri

 

Les Etats-Unis dénoncent la démission forcée du PM malien comme un "recul" dans la transition du Mali

Les Etats-Unis ont dénoncé mardi la démission forcée du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra par des membres des forces armées du pays, en la qualifiant de "recul" pour la transition démocratique du pays d'Afrique de l'ouest.

M. Diarra, Premier ministre du gouvernement de transition malien, a annoncé sa démission et dissout le cabinet tôt mardi, plusieurs heures après son arrestation par des troupes soutenant l'ex-meneur de coup d'État Amadou Sanogo.

"Nous condamnons cet acte perpétré par la junte militaire et l'exhortons à cesser ses ingérences perpétuelles dans les affaires politiques et gouvernementales maliennes", a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland, lors d'un point de presse régulier.

"Nous considérons cet événement comme un recul pour la transition du Mali ainsi que pour ses efforts de restauration de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratique", a indiqué Mme Nuland, en appelant le pays à organiser des élections "libres et justes" le plus vite possible, préférablement d'ici le 23 avril.   

"Un gouvernement démocratiquement élu au Mali est critique pour restaurer la capacité du pays à contrôler et défendre son territoire", a-t-elle ajouté.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné l'arrestation du Premier ministre malien en menaçant de prendre des "mesures appropriées, y compris des sanctions ciblées, contre ceux qui empêcheraient la restauration de l'ordre constitutionnel, ou qui prendraient des mesures sapant la stabilité du Mal".

Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne l'arrestation du PM malien,appelle à une résolution pacifique du problème au Mali

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mardi l'arrestation du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra par les forces armées du pays, qui a conduit à la démission du gouvernement de ce pays d'Afrique de l'Ouest.

« Les membres du Conseil de sécurité affirment leur volonté d' envisager des mesures appropriées, y compris des sanctions ciblées,contre ceux qui empêcheraient la restauration de l'ordre constitutionnel, ou qui prennent des mesures sapant la stabilité du Mali », a indiqué un communiqué de presse publié par cet organe de 15 membres.

M. Diarra, Premier ministre du gouvernement de transition malien, a annoncé sa démission et dissout le cabinet tôt mardi, plusieurs heures après son arrestation par des troupes soutenant l'ex-meneur de coup d'État Amadou Sanogo.

Le Conseil de sécurité a souligné qu'un tel événement était contraire aux appels exprimés de manière répétée dans ses résolutions antérieures à un arrêt des ingérences des forces armées du Mali dans le travail des autorités de transition du pays.

Dans un communiqué de son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit préoccupé par les circonstances qui ont conduit à la démission du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra.

« Le secrétaire général appelle à nouveau à la cessation des ingérences militaires dans la politique, et appelle les dirigeants maliens à résoudre tout problème éventuel de manière pacifique », indique le communiqué.

Dans son communiqué, le Conseil a également réitéré son soutien au travail du président intérimaire du Mali, Dioncounda Traore, « conformément avec l'accord cadre du 6 avril 2012 conclu sous l'égide de la CEDEAO », appelant M. Traore à désigner rapidement un nouveau gouvernement d'unité nationale.

« Les membres du Conseil de sécurité appellent les autorités de transition du Mali à accélérer l'établissement d'une feuille de route pour la transition, par un dialogue politique large et ouvert, à restaurer pleinement l'ordre constitutionnel et l'unité nationale, y compris en organisant des élections pacifiques, ouvertes et crédibles dès que possible », a déclaré le communiqué.

La fusée de la RPDC survole Okinawa, déclare le gouvernement japonais

Le gouvernement japonais a déclaré mercredi matin qu'une fusée lancée par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) avait survolé Okinawa, au Japon, vers 10h01 heure locale.

Les Forces d'autodéfense du Japon à Okinawa n'ont pas lancé d'intercepteurs de fusée.

Le premier étage de la fusée lancée par la RPDC tombe dans la mer Jaune (Yonhap)

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a lancé mercredi une fusée de longue portée, éteignant les espoirs que des problèmes techniques pourraient ajourner la mission qui attire l'attention internationale.

Le premier étage de la fusée est tombé dans la mer Jaune au large de Byeonsan-bando, dans la province de Jeolla du Nord de la Corée du Sud, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Ce lancement intervient au moment où les autorités sud-coréennes ont indiqué que la RPDC semblait avoir démonté la fusée de trois étage dans une tentative apparente de régler des problèmes techniques que Pyongyang a cités lorsqu'il a prolongé le créneau de lancement d'une semaine, jusqu'au 29 décembre.

La coopération entre les collectitivés locales France-Chine est très importante (Alain Juppé)

L'ancien Premier ministre français et maire de Bordeaux, Alain Juppé, a indiqué mardi à Bordeaux que la coopération entre les collectitivés locales de la France et de la Chine est très importante, et que les contacts et échanges entre les responsables des villes des deux pays sont "irremplaçables".

Alain Juppé a tenu ces propos en répondant à une question d'un journaliste de l'Agence de presse Chine Nouvelle (Xinhua) lors d'une conférence de presse, dans le cadre de la 7ème Table ronde des Maires français et chinois, à la mairie de Bordeaux.

Lors de cette conférence de presse conjointe avec un responsable de l'ambassade de Chine en France, Deng Li, le président de la Délégation des maires français et maire de Grenoble, Michel Destot, le membre permanent de l'Institut des Affaires étrangères du peuple chinois (Chinese People's Institute of Foreign Affairs, CPIFA), Cheng Tao, et le président du Comité France Chine et président du Directoire de Schneider Electric, Jean-Pascal Tricoire, l'ancien Premier ministre français a estimé que les échanges et la coopération amicaux entre les villes jumelées sont très importants et que l'actuelle Table ronde des Maires français et chinois constitue un forum important de discussion et d'échange pur les maires des deux pays.

La table ronde s'est ouverte mardi à Bordeaux, grande ville située dans le sud-ouest de la France. Le thème de cette année est "Villes de demain : villes innovantes et intelligentes". Elle comprend plusieurs sessions, dont la gestion des ressources (énergie, eau et déchets), les transports intelligents, l'innovation au service du développement durable.

Cet événement est co-organisé par le Comité France Chine et le CPIFA.

Le président de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) de la ville chinoise de Wuhan, M. Wu Chao, a présenté les expériences de sa ville dans le développement durable et la construction d'une ville habitable.

Xi Jinping s'engage à poursuivre la réforme et l'ouverture

Xi Jinping, le nouveau secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC, parti au pouvoir), a promis qu'il n'y aurait "aucun arrêt dans la réforme et dans l'ouverture" durant sa visite du 7 au 11 décembre dans la province du Guangdong (sud).

Xi Jinping a indiqué que le 18e Congrès national du PCC avait publié "une nouvelle déclaration" et "un nouvel ordre de mobilisation" pour approfondir la réforme et l'ouverture.

Il a appelé l'ensemble du Parti et les Chinois de tous les groupes ethniques à suivre indéfectiblement la voie de la réforme et de l'ouverture et à poursuivre les réformes de manière plus systématique, complète et coordonnée.

Li Keqiang rencontre l'ancien président américain Jimmy Carter

Le vice-Premier ministre chinois Li Keqiang a rencontré mardi à Beijing l'ancien président américain Jimmy Carter, appelant à la prospérité commune des deux pays.

M. Li a rappelé que les relations diplomatiques entre les deux pays avaient été établies en 1979, lorsque M. Carter était président des Etats-Unis.

Grâce aux efforts conjoints de plusieurs générations de dirigeants et de citoyens des deux pays, les relations sino-américaines ont atteint leur maturité et dépassent désormais la dimension bilatérale, a indiqué M. Li.

"Tant que les deux pays se respectent l'un et l'autre, gèrent leurs différences et élargissent leur terrain d'entente, ils peuvent atteindre une prospérité commune", a-t-il fait observer.

Il a réaffirmé l'engagement de la Chine dans l'approfondissement de ses réformes et de son ouverture, ainsi que dans la promotion d'un développement économique durable et sain et du progrès social.

Il a également invité M. Carter à utiliser son influence pour présenter le vrai visage de la Chine aux hommes d'Etat et au peuple des Etats-Unis.

M. Carter a salué les progrès de la Chine et des relations sino-américaines réalisés au cours des dernières décennies.

En tant que vieil ami de la Chine, M. Carter a affirmé être engagé à promouvoir la coopération sino-américaine et les relations bilatérales.

Le Quotidien du Peuple (édition d'outre-mer) a indiqué que la manipulation du « suicide par le feu » ne change pas le destin perdu du groupe du Dalaï-Lama

Le Quotidien du Peuple (édition d'outre-mer) a publié un éditorial le 11 décembre, dans lequel il a révélé comment le groupe du Dalaï-Lama a incité et dupé les ignorants pour qu'ils suivent la voie erronée du suicide par le feu, et a noté que son objectif politique était « l'indépendance du Tibet ». Les commentaires ont indiqué que la manipulation du « suicide par le feu » ne change pas le destin perdu du groupe du Dalaï-Lama.

L'éditorial a révélé une série de suicides par le feu incitée par le groupe du Dalaï-Lama dans la partie continentale de la Chine depuis le 19 octobre de l'an passé. L'éditorial a également noté que les actes criminels extrêmes, en violation de la nature humaine, du groupe du Dalaï-Lama ont reçu des condamnations énergiques des Tibétains ou des réprobations unanimes des personnalités du milieu religieux. Ces actes ont aussi provoqué la suspicion générale de la communauté internationale. Nous voyons deux scènes différentes : l'une correspond au groupe du Dalaï-Lama, qui utilise les activistes et sécessionnistes de la partie continentale de la Chine pour inciter les fanatiques religieux et les groupes vulnérables de la société à se suicider par le feu, assassiner et exagérer la situation. L'autre correspond aux gouvernements locaux concernés, qui font tout leur possible pour empêcher que de tels événements se produisent. Le cas échéant, les gouvernements locaux procèdent rapidement aux traitements médicaux, gèrent les affaires liées à l'incident et les sanctions conformément à la loi, etc. Les moines séniors du bouddhisme tibétain interviennent les uns après les autres pour prêcher des opinons positives sur le pouvoir de Bouddha, lutter contre le suicide par le feu et prôner l'importance de la vie.